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L'intimité... en affaires?!

bien-être business coaching Jun 01, 2020
« Sacrez-moi la paix!!!! »
Avec tout ce qui s'est passé, nos petits moments dans l'antre de nous-même ont pu être chamboulés.
Notre horaire bouleversé, pour certaines parties, pour le meilleur, et parfois, pour le pire!
 
Bien entendu, tout est une question de perspective!
Que ce soit dans notre vie privée ou professionnelle, ces moments où l'on peut plonger au coeur de soi, ou au coeur de l'autre, sont indispensables.
 
Les réflexions contenues dans ce texte sont bonnes pour toutes sphères de vie.
 
 
Une affaire d'intimité...
Avant toute chose, l’intimité, c’est quoi?
 
C’est notre espace privé, pour certains même, sacré. (Comme dans « Sacrez-moi la paix »!)
 
C’est le caractère profond, parfois secret.
 
C’est aussi une liaison étroite entre deux personnes, ou des parties de soi.
 
Pourquoi je vous parle d’intimité alors que je coache des entrepreneurs, des mamans en affaires, des CEO?
 
Parce que je crois que pour vivre libre et heureux, en affaires
comme dans notre vie personnelle, il est crucial de cultiver notre intimité, à tous les niveaux.
 
C’est plus facile de le constater ces jours-ci. Pour plusieurs, après tout ce que nous venons de vivre; les défis de la cohabitation, avec notre partenaire, avec des enfants à la maison tout l’temps (même si on les adore, c’est pas de la tarte), du travail sur la table de la cuisine avec des écouteurs pour essayer de se créer une bulle pour se concentrer, trois repas par jour passés en famille, ce qui pour certains n’était jamais arrivé auparavant.
 
On est ici dans l’intimité familiale, qui est devenue presque trop intime, et maintenant les autres formes d’intimité sont mises au défi.
 
Leçon d’intimité : L’intimité est d’abord et avant tout un état d’esprit.
Mais encore, avons-nous développé cette capacité?
 
Culturellement parlant
Dans certains pays, l’intimité comme on l’entend ici en Amérique du Nord, est signe de luxe. Dans certaines villes, l’intimité est une bulle que l’on crée autour de soi pour s’isoler de la proximité constante des autres habitants.
À certains endroits, on ne peut pas dire à quelqu’un qu’il est dans notre bulle, car il n’y a pas assez d’espace pour que la personne puisse se tasser.
 
Qui dit intimité, dit aussi temps de qualité. Pas nécessairement en termes de durée, mais plutôt de Présence. C’est un espace contenu dans nos profondeurs; un espace qui unit, une familiarité, une façon de se relier.
 
Intimité avec soi
Vécue avec soi, elle peut permettre l’émergence du visionnaire chez l’entrepreneur, ou du passionné chez le conjoint, elle permet la centration et facilite l’empathie.
 
Que je sois maman en affaires, parent à la maison, entrepreneur, performant, enseignant, ou CEO d’une grande entreprise, ce besoin d’intimité risque de finir par se faire ressentir après un certain temps s’il n’est pas pris au sérieux.
 

Intimité = performance.... Hein?

Même si les conditions ne sont pas favorables, c’est important de choisir de trouver une façon de créer cette intimité puisqu’elle intervient dans le processus de sécrétion d’hormones du bonheur. Privé de ces hormones, mon système nerveux peut devenir tendu, moins performant, ou en hyper vigilance pour les mauvaises raisons.
Pour retrouver ces espaces d’intimité, j’ai à en voir la pertinence, et l’importance.
 
Mes observations | Signes, symptômes & solutions
Quand je me mets à dire « ouf…. Je manque de temps pour moi ! ». OU encore « hum… on ne prend pas assez le temps mon chum (ou ma blonde) pis moi! »
 
Il commence à être temps de faire quelque chose. Et ARRÊTER DE REPORTER!
 
La réponse très commune du « C’est comme ça en ce moment, qu’est-ce que tu veux qu’on y fasse » n’est pas une approche souhaitable, parce que sournoisement, la qualité de l’intimité à soi et à l’autre se dégrade.
 
Je parle par expérience, et le coût a été élevé. J’ai eu à traverser une période de deuil et de défis intenses suite à la non-écoute de cette petite voix qui me suggérait de prendre plus de moments de qualité avec moi et avec l’autre. Depuis, je les cultive et surtout, je reconnais les signes quand je n’en ai pas assez. Je m’enferme même des weekends complets, au grand désespoir de certains amis.
 
Ce que j’ai changé? J’ai commencé par être à l’affût des petits signaux subtils d’un manque d’intimité avec moi. Car tout débute là. Si je prévois des moments d’intimité avec l’autre et que je n’en ai pas eu assez pour moi, l’intimité avec l’autre risque de s’en trouver amoindri. Car ma qualité de Présence et d’empathie à l’autre peut être teintées très inconsciemment de rancunes, d’envie presque. Et ce, que l’autre soit mon conjoint, mon enfant, un employé, un collègue…
 
Me créer des moments d’intimité seule, si petits soient-ils, est une des clés selon moi pour cultiver l’auto-empathie et avoir les ressources pour rencontrer l’autre. Que l’autre soit un conjoint, un enfant, un collègue, un employé, la recette reste la même au fond.
 
J’ai à réserver des plages de temps seul, par blocs de 5, 10 ou 15 minutes s’il le faut, des blocs de temps où je vais me ressourcer, me détendre, contempler, prendre un bain, aller marcher, faire une mini-sieste, écouter de la musique, faire un reset! Et si tout l’monde le dit, l’écrit, et vous ne l’avez pas encore fait, vous attendez quoi???
 
J’ai aménagé des moments de « bain » car pour moi, c’est la meilleure façon de cultiver cette intimité. Ma fille m’appelle même « Mme Bain »! Et je me permets même au besoin de prendre un bain au retour de l’école, juste avant souper, 20 minutes, seule, dans la chaleur de l’eau réconfortante, été comme hiver, pour faire ce reset essentiel dans lequel je recrée ce lien à moi, pour pouvoir ensuite être disponible à cultiver le lien à l’autre.
 
Pour éviter de perdre ceux qui nous sont chers, pendant qu’ils y sont, et pour attirer à nous ceux qui ont et auront la même douceur et reconnaissance envers cet espace aussi vital qu’essentiel.
 
Maintenant que tout ça est dit, il est temps de prendre l’engagement de cultiver ces espaces d’intimité d’abord pour soi, en être des modèles (même imparfaits) pour développer la capacité d’en partager l’importance même au travail.
 
Au fur et à mesure que nous retournerons dans des espaces communs de travail, nous aurons besoin de faire des choix conscients pour faire de l’espace aussi, pour cet outil précieux.
 
Bonne « cultivation » de ce lien essentiel à toutes les sphères de nos vies. Pour bâtir des ponts entre les cultures, celles qui nous entourent et celles qui ont élu domicile en nous.
 
Drive ta vie!
Vivre librement et en conscience goûte bon!

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